Mia frissonna de sa découverte et fronça les sourcils avant de se redresser promptement. D’un geste nerveux, elle essuya les paumes gantées de ses mains sur ses cuisses pour chasser la poussière grisâtre de sa combinaison, cherchant un moyen de descendre dans le gouffre qui, visiblement, se trouvait à être la station délabrée. Elle était déjà certaine qu’il lui faudrait descendre pour activer le signale de l’antenne relais, même si elle n’en avait pas incroyablement envie, puisqu’il ne semblait pas y avoir de moyen extérieur de le faire.
Mia réfléchit brièvement en inspectant une fois de plus la cavité trop sombre, puis elle revient prestement vers l’échos pour retourner dans le SAS de décontamination. Une fois la combinaison retirée, elle retourna dans la partie active du vaisseau pour sortir d’une étagère une corde et un kit de réparation. Satisfaite, la jeune Blizienne retourna dans le SAS, remit sa combinaison et entreprit de faire le trajet inverse jusqu’à la station abandonnée d’où elle attacha la corde solidement à l’aide d’un nœud utiliser pour spécifiquement pour l’escalade et elle la fit passer autour de sa taille pour descendre en rappel en toute sécurité. Le trou de la porte était assez large pour lui permettre de se faufiler confortablement la où il aurait dû avoir un escalier, sans doute effondré par le temps ou une quelconque destruction.
Bien assise dans son harnais de fortune, Mia repoussa le mur de pierre à l’aide de la semelle de ses bottes tout en relâchant un peu de moût dans la corde pour être en mesure de descendre. Peu à peu engloutie par l’obscurité, elle finit par atteindre le fond, ces pieds posés sur un tas de gravas lui indiquand que, effectivement, l'escalier qui menait au tréfond de la station était belle et bien détruit. Espérant ne pas trop comprendre le pourquoi,Mia défit le nœud de son harnais de corde et la laissa glisser un petit tas au sol. Pour être certaine de se retrouver dans l'obscurité, elle sortit un bâton lumineux qu’elle cassa entre ses doigts pour ensuite l’accrocher à la corde. S’assurant d’avoir accès au couteau caché dans un fourreau de cuisse, la Blizienne se dirigea vers le voyant lumineux qui vacillait au bout du couloir. Éclairé par la lueur bleuté des circuits de sa combinaison, Mia entra dans une pièce sinistre où le mobilier était renversé et poussiéreux. Elle se dirigea vers le gros écran central qu’elle chercha à mettre sous tension, mais sans succès. En désespoir de cause, elle sortit un grand fatras du sac qui contenait le kit de réparation et elle alla ouvrir le panneau électrique en espérant le remettre en fonction. Changeant les fils rongés par la poussière et la rouille, ressoudant les circuits et, finalement, branchant le tout sur une batterie extérieure.
Mia ce dirigea ensuite à nouveau vers l’ordinateur pour tenter de le remette en marche et cette fois, elle fut récompenser par une serie de chiffre et de code lumineux qui lui brula les rétine d’être rester trop longtemps dans un noir quasiment complet. Avec fierté et satisfaction, Mia entra les codes et les coordonnées du système satellite interne de Bliza pour reconnecter la station à Bliza. Elle attendit ensuite en retenant son souffle ce qui lui parut une éternité avant de lâcher un petit bruit victorieux lorsque l’ordinateur confirma l’amperage. Au moment où elle allait reverouiller le tout, elle se figea et tourna la tête, soudainement alertée. Une sueur froide lui dégoulina le long du dos alors qu’elle écoutait le silence dans l'obscurité. Un fin gémissement suivit d’un frottement avait percé, l’espace d’un ultime instant, les ténèbres qui avaient élu domicile à l’intérieur de la station…
Maintenant certaine qu’elle n’était pas seule dans ce tombeau ouvert, la mercenaire verouilla l’écran et parcourut au pas de course la distance qui la séparait du baton lumineux qui la mènerait vers la sortie. Étais-ce son imagination où les ombres obscures semblait-elles prendres vie sur son passage, se distordant et se tendant dans sa direction comme pour la saisie au passage?
Jurant et le cœur affoler, la jeune fille ne prit même pas la peine de recupérer la corde pour s’en attacher à la taille, elle sauta plutôt le plus haut possible a partir d’un gravas, agrippa la corde et entortilla sa botte dans le moue de la corde poyr se créer un appuis. Elle se issa ainsi avec tout son corps pour rejoindre le plus rapidement possible la surface. Sous elle, invisible, elle entendait le grincement de griffe acéré sur la pierre, l’obscuriter prenait vie, comme si un milions de petit serpents aussi noir que l’obscurité ambiant grouillait au sol.
Mia ne reprit pas son souffle même après s’être isser sur le sol de la lune, elle roula plutôt sur le dos et, d’un même mouvement, empoigna la lam, la sortie du fourreau et trancha la corde à son sommet. La corde glissa dans le trou et s’ensuivit un hurlement d’agonie viscérale.
La mâchoire serré, blizienne dérapa sur le sol meuble et sauta dans le SAS de l’échos. Son corps tremblait sous le coup de l’adrénaline alors qu’elle se déshabillait avant de rentrer dans le vaisseaux où elle démarra les moteurs. L’échos bougea au quart de tour en s’élevant dans les airs. Sans demander son reste, Mia mit le cap vers l’espace en délaissant peu importe ce qui avait élu domicile dans la station. Il lui restait encore deux stations à reconnecter à Bliza.