Dans les décombres d’un cloître souterrain éventré, une ombre tremblante tentait d’échapper à son destin. Mais une silhouette spectrale, effilochée et incapable de se détacher du passé qui l’enchaînait encore l’avait traquer. l'esprit n'attaquait pas tout de suite. Il s’attardait, savourant l’impuissance de sa proie, créant la tension qui crispait l’essence translucide de cet être. Il n’y avait rien d’autre que le silence et l’attente. Le prédateur était là, il se tapissait dans les replis invisibles du monde, savourant chaque seconde d’agonie psychologique qu’il semaiy chez chaque être.
L’âme sursauta, cherchant de gauche à droite de mouvement paniquer, il tentait désespérément de discerner qui ou même quoi l’épiait. Son regard creux fouilla la pénombre, mais il ne vit que l’écho de sa propre peur se refléter sur les parois décrépites. Il voulut fuir. Ou se blottir, probablement même cesser d’exister, mais… Il était trop tard. Son essence tentait de se fondre dans l'atmosphère, mais le sol semblait s'allonger, avalant sa volonté, comme si l’espace lui-même conspirait contre lui. Chaque mouvement devint une torture, un combat contre une force intangible et cruelle.
L'esprit se glissa lâchement dans son sillage, toujours invisible, omniprésent. Un effleurement glacé glissa sur l’épaule de l’âme et elle tressaillit. Puis une onde de panique parcourait tout son être. La frayeur suintait d’elle comme une rosée spectrale et le prédateur, cet être issue des deux plus puissants esprits de mendor, se délecta de cette offrande.
L’instant suivant, il surgissait, un amas de ténèbres tourbillonnantes sculptées en une forme cauchemardesque se matérialisant comme s’il sortait d’un drap spectrale. Son crâne fendu se tordit en une expression d’avidité démente. L’âme errante tentà de crier, mais aucun son ne franchit la barrière de son propre de l’effroi.
Un hurlement muet s’étouffa ainsi dans le néant.
D’un geste lent, l'esprit le bout de ces squelettique doigts spectrale et l’âme tenta de se débattre, aussi désespérée qu’elle étant maintenant même après la mort. L’éclat faiblard qui la maintenait en vie vacillait. Une onde de froid déferla à travers les ruines alors qu’il arrachait son essence de son ancre éphémère. Le silence redevenait absolu, sans le moindre écho, maintenant qu’une vie c’était éteinte.
L'esprit ferma les yeux. Un instant, il goûtait à la puissance fugace qui nourrissait son être, mais sans l’once d’un répit, la faim revenait impitoyablement le hantée. Il n’était jamais rassasié.