La taverne est un lieu de débauche, tout le monde le sait et si vous y allez, ce sera sans doute pour vous adonner à cette même débauche. Un bar se trouve au fond du lieu et de magnifiques serveuses prendront votre commande. Souvent, ces femmes sont somptueuses et les hommes n'ont qu'une envie : les séduire et les ramener à l'auberge. Néanmoins, le patron est unanime : on ne touche pas aux filles de la taverne et si vous essayez en insistant un peu trop, vous pourrez avoir quelques problèmes.
La taverne du Visé
- Keygan
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Re: La taverne du Visé
L’air était lourd de fumée et de parfums bon marché, mais les habitués n’y prêtaient plus attention. Au fond, accoudé au bar, Hakan Ashwalker, reconnaissable à son manteau rouge et son bras cybernétique scintillant, sirotait un whisky tout en observant les environs d’un œil morne. Il n’était pas ici pour la débauche. il n’y était jamais pour ça, mais plutôt pour se perdre dans le chaos ambiant, loin des intrigues des nobles et des souvenirs douloureux.
Le calme relatif fut soudain interrompu par un vacarme tonitruant. La porte principale s’ouvrit à la volée, laissant entrer un groupe de cinq hommes vêtus de cuir noir, leurs visages marqués par la brutalité et l’arrogance. Le plus imposant d’entre eux, une montagne de muscles à la mâchoire carrée, claqua des mains pour attirer l’attention.
- Écoutez-moi ben, bande de pissous! cria-t-il. Nous, les Crocs d’Argent, on prend possession de cet endroit! À partir de maintenant, chaque verre versé ici, c’t’à nous qu’il revient!
Un silence tendu s’installa. Les clients baissèrent les yeux ou détournèrent la tête, préférant éviter les ennuis. Mais Hakan, lui, ne bougea pas. Son verre à moitié vide resta suspendu dans sa main alors qu’il détaillait calmement le chef du gang, analysant chaque mouvement, chaque tique.
Le patron, un homme trapu au visage aussi rouge qu’un homard bouilli, se glissa timidement vers le chef des intrus.
- Messieurs… s’il vous plaît… c’est pas nécessaire… commence-t-il, tremblant.
- Ta gueule! répliqua le leader, d’un revers de main qui envoya le pauvre homme rouler au sol.
Ce fut la goutte de trop. Hakan déposa son verre avec soin, presque cérémonieusement, avant de se lever. Ses bottes claquèrent sur le plancher de bois alors qu’il avançait lentement, son manteau rouge vibrant sous la lumière tamisée.
- Vous devriez partir, dit-il, sa voix grave résonnant comme une menace voilée.
Les membres du gang éclatèrent de rire, sauf leur chef qui fronça les sourcils.
- Pis t’es qui, toi, pour nous dire quoi faire? demanda-t-il, s’approchant d’un pas lourd.
- Juste un gars qui veut finir son verre en paix.
Le premier coup partit si vite que personne ne le vit venir. D’un mouvement fluide, Hakan projeta son bras cybernétique, attrapant le chef par le col et l’envoyant valser contre une table. Les autres n’eurent pas le temps de réagir. Il pivota son poing cybernétique écrasant la mâchoire d’un deuxième, tandis qu’un coup de genou dans les côtes pliait un troisième en deux. Les éclairs rougeoyants des lumières de son bras projetaient des ombres menaçantes sur les murs.
Les cris des spectateurs s’étouffèrent alors que le combat prenait une tournure brutale. Un des membres tenta de le poignarder. Par contre Hakan intercepta la lame avec son bras métallique, le brisant en un clin d’œil. D’un revers puissant, il balaya les jambes de son assaillant, le laissant gémir sur le sol.
Il ne restait plus que le chef, à moitié conscient. Il était maintenant traîné par Hakan hors de la taverne. Le silence à l’intérieur était assourdissant, mais dehors, le bruit sourd des coups de poing résonnait dans la ruelle. Hakan, agenouillé de chaque côté du torse de l’homme, martelait son visage avec rage. Du sang giclait de la gauche, puis de la droite. Certains croyaient même avoir vue l'œil du chef de gang voler hors de son orbite. Bien que personne n’était assez proche pour être en mesure de confirmer. Chacun de ces coup résonnants comme un tambours.
- Ashwalker! appela une voix de l'au-delà des gens, tranchant l’air comme un couteau.
Hakan s’arrêta net, les poings ensanglantés suspendus au-dessus du visage méconnaissable de sa victime. Une silhouette en armure se tenait à l’entrée de la ruelle.
- Marquis Ashwalker, l’Empereur est de retour. On doit partir.
Hakan se releva, fixant un instant le vide, sa respiration était lourde et profonde. Sans un mot, mais lachant un long soupir, il tourna les talons, laissant derrière lui un homme brisé et une taverne silencieuse.
Suite: Salle du trone
Le calme relatif fut soudain interrompu par un vacarme tonitruant. La porte principale s’ouvrit à la volée, laissant entrer un groupe de cinq hommes vêtus de cuir noir, leurs visages marqués par la brutalité et l’arrogance. Le plus imposant d’entre eux, une montagne de muscles à la mâchoire carrée, claqua des mains pour attirer l’attention.
- Écoutez-moi ben, bande de pissous! cria-t-il. Nous, les Crocs d’Argent, on prend possession de cet endroit! À partir de maintenant, chaque verre versé ici, c’t’à nous qu’il revient!
Un silence tendu s’installa. Les clients baissèrent les yeux ou détournèrent la tête, préférant éviter les ennuis. Mais Hakan, lui, ne bougea pas. Son verre à moitié vide resta suspendu dans sa main alors qu’il détaillait calmement le chef du gang, analysant chaque mouvement, chaque tique.
Le patron, un homme trapu au visage aussi rouge qu’un homard bouilli, se glissa timidement vers le chef des intrus.
- Messieurs… s’il vous plaît… c’est pas nécessaire… commence-t-il, tremblant.
- Ta gueule! répliqua le leader, d’un revers de main qui envoya le pauvre homme rouler au sol.
Ce fut la goutte de trop. Hakan déposa son verre avec soin, presque cérémonieusement, avant de se lever. Ses bottes claquèrent sur le plancher de bois alors qu’il avançait lentement, son manteau rouge vibrant sous la lumière tamisée.
- Vous devriez partir, dit-il, sa voix grave résonnant comme une menace voilée.
Les membres du gang éclatèrent de rire, sauf leur chef qui fronça les sourcils.
- Pis t’es qui, toi, pour nous dire quoi faire? demanda-t-il, s’approchant d’un pas lourd.
- Juste un gars qui veut finir son verre en paix.
Le premier coup partit si vite que personne ne le vit venir. D’un mouvement fluide, Hakan projeta son bras cybernétique, attrapant le chef par le col et l’envoyant valser contre une table. Les autres n’eurent pas le temps de réagir. Il pivota son poing cybernétique écrasant la mâchoire d’un deuxième, tandis qu’un coup de genou dans les côtes pliait un troisième en deux. Les éclairs rougeoyants des lumières de son bras projetaient des ombres menaçantes sur les murs.
Les cris des spectateurs s’étouffèrent alors que le combat prenait une tournure brutale. Un des membres tenta de le poignarder. Par contre Hakan intercepta la lame avec son bras métallique, le brisant en un clin d’œil. D’un revers puissant, il balaya les jambes de son assaillant, le laissant gémir sur le sol.
Il ne restait plus que le chef, à moitié conscient. Il était maintenant traîné par Hakan hors de la taverne. Le silence à l’intérieur était assourdissant, mais dehors, le bruit sourd des coups de poing résonnait dans la ruelle. Hakan, agenouillé de chaque côté du torse de l’homme, martelait son visage avec rage. Du sang giclait de la gauche, puis de la droite. Certains croyaient même avoir vue l'œil du chef de gang voler hors de son orbite. Bien que personne n’était assez proche pour être en mesure de confirmer. Chacun de ces coup résonnants comme un tambours.
- Ashwalker! appela une voix de l'au-delà des gens, tranchant l’air comme un couteau.
Hakan s’arrêta net, les poings ensanglantés suspendus au-dessus du visage méconnaissable de sa victime. Une silhouette en armure se tenait à l’entrée de la ruelle.
- Marquis Ashwalker, l’Empereur est de retour. On doit partir.
Hakan se releva, fixant un instant le vide, sa respiration était lourde et profonde. Sans un mot, mais lachant un long soupir, il tourna les talons, laissant derrière lui un homme brisé et une taverne silencieuse.
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