Mia ouvrit les yeux pour les refermés aussitôt, ébloui par l’éclat de lumière cru qui l’aveugla. Elle gémit de douleur, sa gorge lui faisait un mal de chien et ses poumons lui brûlait la poitrine jusqu’à lui donner la nausée. Sa tête lui semblait légère et brumeuse. Alertée par ce fait, la Blizienne se força à rouler sur le côté et poussa sur ses mains et ses genoux pour se mettre à quatre pattes en toussant, s’étouffant à demi face à l’effort fourni. Son corps fut parcouru de vertige alors que les brûlures multiples occasionnées par la bestioles liquide se rappelait à sa mémoire, l’obligent à considérer les derniers événements sans pouvoir penser que tout était dans son esprit.
Mia essuya la commissure de ses lèvres sur la manche de sa combinaison pour en effacer la trace de sang qui formait une ligne vermeille sur sa peau de neige. Elle battit des paupières, cherchant une réponse au pourquoi et au comment. Ses yeux couleur d’acier se posèrent entre ses bras tendus, fixant le sol d’un air scrutateur. Là, sur le métal qui servait de plancher, se trouvait une étrange substance, translucide comme de l’eau. Sans pouvoir s’en empêcher, la jeune fille y trempa prudemment le bout d’un doigt pour en tester la consistance. Aussitôt que la substance entra en contacte avec la pulpe de son doigts, cela créa une sensation de brûlure atroce, comme le baiser glacé d’une lame glacé. Aussitôt, Mia retira son doigt et se dépêcha de s’essuyer sur la surface en tissu de son vêtement avant de sauter sur ses pieds, forçant un air bienfaiteur à entrer dans ses poumons pour en soulager la douleur.
La mercenaire se stabilisa de la main sur le bureau qui contenait l’ordinateur qu’elle avait frappé en désespoir de cause, puis son regard se releva, plongeant enfin dans le décor qui lui avait été caché jusqu’à présent. Les lumières du laboratoire s'étaient allumées lorsque la bestiole avant fondu en une flaque définitive et sans vie à ses pieds… Confirmant à la jeune fille qu’elle avait réussi, par elle ne savait qu’elle miracle, à désactivé le système de sécurité. Mia se trouvait dans un vaste espace, le plafond était très haut et composer d’encastré sous un plexiglas blanc et opaque, donnant l’impression que le plafond n’était qu’une immense surface blanche et lumineuse. La lumière crue dévoilait l’immensité de l’endroit, mais, surtout, la quantité de choses qu’il contenait. Mia pouvait apercevoir, loin à sa droite, la porte dérobée qui l’avait mené dans la pièce, puis, à quelques bon mètres d’elle, se trouvait tout une section d’étagère classée avec la précision d’un chirurgien. Une bonne partie du reste de la pièce était composée de petit boxe individuel, cinq en tout, et d’une immense section laissée à l’abandon sous une bonne couche de poussière.
Mia fit le tour de l’endroit, avec un brin de méfiance, mais, surtout, beaucoup d’excitation. Dans les cinq boxe, se trouvait diverse pièce et un ordinateur encastré dans le plan de travail, visiblement destiné à afficher un plan de construction et des instructions. Le dernier endroit des cinq emplacements était composé de quatre parois en verre et refermé sur le dessus, comme pour confiner quelque chose… Le verre, après vérification, semblait recouvert d’un filtre quelconque… Mia en déduisit que la cabine devait servir à faire des tests pour des armes de composition Blizienne pas encore aboutis…
Un sourire féroce apparut sur les lèvres rosé de la mercenaire. Dans un pivot rapide et direct, Mia tourna les talons en les claquant sur le sol avec satisfaction pour retrouver l’ordinateur principal qui coiffait la partie vide du laboratoire de recherche Blizien. Ici, il n’y avait pas de chaise pour s'asseoir et l’écran principal était relié à tout un pan du mur qui se trouvait à être qu’un seul et immense écran géant destiné à être vu au besoin de toute personne qui travaillait dans l’espace du laboratoire.
–Héhéhé… Te voilà enfin, toi…
Mia accéléra le pas vers l’ordinateur qu’elle épousseta avec sa manche et mit l’ordinateur sous tension. L'électronique crachota un peu de poussière avant de se mettre en marche, s’ouvrant sur une série d'onglets de démarrage. La Blizienne retrouva son sérieux, ses sourcils se froissant au-dessus de l'arrête du nez avec concentration… Une seule erreur et ce qu'elle cherchait partirait en fumé. Elle tira d’une main la tablette de verre qui était connectée à l’intranet et elle alla chercher avec efficacité les dossiers décodés téléchargés dans la salle d’informatique du palais pour finalement entrer une série de chiffres et de lettres dans l’ordinateur du laboratoire de recherche.
Le temps passa sans que rien ne vienne troubler le silence de l'entrepôt outre le tapoti des doigts de Mia dansant sur le clavier rétro éclairé. Alors que la sueur lui coulait dans le cou jusque dans son dos, la mercenaire ferma les yeux, sa cornée douloureuse d’avoir fixé trop intensément l’écran. L’Image de fond avait changé pour afficher un logo qu’elle connaissait bien, un écusson composé d’un renard des neiges stylisé sous l’anacronisme ‘’IRIS’’.
–Institut de recherche informatique et spacio-technologique …
Mia murmura le défilé anacronistique avec véhémence. Aussitôt, la fatigue s’envola pour laisser place à un regain d’énergie. Ce qu’elle cherchait était crypté dans cette base, c’était certain! Elle lança aussitôt une recherche à l’interne et un icône apparut sous la barre de recherche, c’était une sphère ronde de la même couleur sombre que le fond de l’écran, mais le titre du dossier était évocateur…
–...Spectre…
Voilà qui était réjouissif pour la jeune princesse de Bliza. Si elle avait put rejoindre son frère, elle l’aurait sans doute fait en l’instant juste pour pouvoir se vanter d’avoir trouver ce qu'elle cherchait! Ce n’était pas l’envie de se flatter qui lui manquait, mais elle ne pouvait pas attendre encore avant de sélectionner de dossier ‘’spectre’’, la plus haute appellation de sécurité de l’avancé Blizienne.
Une barre de chargement apparut, mais monta de manière visible et, rapidement l’écran changea d'apparence. Il y eut une série de symboles et l’anacronisme ‘’IRIS’’ disparut. Le renard des neiges se modifia pour faire place à une vipère noir dont les crocs recourbés était planter dans sa propre queue pour formé le symbole de l’infini. Le fond passa du noir au bleu et l’appelation PJ apparut suivit d’une longue liste. Apréciatrice, Mia la détailla avant de s’arrêter avec un air victorieux sur un point listé qu’elle sélectionna. L’immense écran s’activa soudainement pour afficher les plans d’un vaisseau spatial au allure atypique. Il y avait là plusieurs pages de plan et de machine qui se devaient d’être créées à la chaîne pour s'insérer dans le squelette primaire destiné non pas à devenir un navire de guerre, mais plutôt un navire d’exploration à la fine pointe de la recherche.
En grosse lettre moulé, on pouvait lire au sommet du plan:
‘’Projet échos’’
La mercenaire prit le temps d'observer sa découverte avec fierté, se croisant les bras avec satisfaction. Selon les plans, c’était l’exploreur nouveau genre, un navire d’exploration équipé de radar et d'écholocalisation jamais vue. Il servait à passer d’un point A à un point B avec une rapidité hallucinante. Il pouvait détecter une présence dans un trou noire et, selon les tests, pouvait même les traverser sans dommage… Mais Mia espérait ne pas avoir a amené la théorie en pratique…
Dans tous les cas, une fois construit, le projet échos devrait pouvoir lui permettre de trouver les coordonnées des trois lunes en orbite autour de Bliza et le matériels transporté dans l’exploreur, lui servire à reconnecté les stations de recherche situé sur chacune d’elle au système protégé de la planète de glace en utilisant le bâtiment d’exploration comme relais informatique. Avec son système d’écholocalisation, elle pouvait quadriller une zone définie pour trouver toute trace d’anomalie signalent une empreinte technologique,vitale ou minérale.
Mia détailla les plans avec attention et revient à l’ordinateur. Il s’agissait d’une tâche complexe qui pouvait prendre une vie entière à deux mains pour mener à bien ce projet… Et, bien que certaine partie du projet échos avait été devancé, il n’y avait aucune trace du navire d’exploration… Le regard de la jeune fille s’abaissa instinctivement vers la flaque qui se trouvait au sol, inanimée depuis qu’elle l’avait désactivée… Et si…
Immédiatement l’idée germé dans son esprit et aussitôt, la Blizienne se mit à l'œuvre sur l’ordinateur devant elle. Elle finit par ouvrir un onglet de contrôle et lue les détailles affiché à l’écran avant de s’exclamer d’un ton victorieux:
–Bingo!
Et elle entra une série de code de contrôle dans la fenêtre de codage. La flaque au sol passa du bleu translucide au verdâtre dans un bruit informatique avant de reprendre son apparence normale. De liquide, la flaque devint comme gélatineuse alors que la substance composée de nanomachine cybernétique se recomposait. En fait, la substance était composée de centaines de milliards de petites particules électroniques connectées les unes aux autres, ce qui lui permettait de se changer de forme à volonté et, une fois son programme de combat désactivé, c’était une perle technologique multifonction.
Aussitôt, la flaque solidifiée, elle se contracta pour se déplacer à une vitesse effarante en direction de la section du laboratoire de recherche où se trouvait d’immense et nombreuse étagère. La flaque, sous le regard interloqué, mais satisfait de Mia, remonta le long des étagères avant d'englober diverses pièces de métal et d’électronique qu’elle transporta avant de ‘’recracher’’ au centre de la pièce dans un ordre presque inquiétant. Mia regarda se balais harmonieux, laissant les diverses pièces être classer au sol par la flaque avant que son regard, passant du plan au sol, se rendre compte que la créature informatique plaçait le tout dans le même ordre que sur le plan initialement affiché sur le mur derrière elle. La jeune fille éclata d’un petit rire ravi avant de se décider à se mettre au travail. Elle alla chercher ce qu’il lui fallait pour souder, découper et assemblé les pièces du ‘’projet échos’’.