Histoire Béhémos & Émilia

[Emilia Zerta]

CHAPITRE 1

_L'enterrement d'Elekia_

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Il y avait une foule de gens venue de différentes Nations et de plusieurs territoires éloignés de la Galaxie pour assister au funérailles de la dame noble tant aimé de Thunda, Elekia BlueGrass. Tous se trouvaient à l'extérieur du Palais, rassemblés dans la cours arrière prêt du Jardins, d'où la mère d'Émilia et du batard Béhémos aimait passer le plus clair de son temps lorsqu'elle n'était pas en cuisine, à concocter de merveilleux repas pour tout ses enfants et son maris Fargus Francis Zerta. Émilia elle, se trouvait au milieu d'eux, désorienté et complètement perdu, à l'écart de toute discussions et interactions alors qu'elle n'avait aucune envie de se mêler à tout ces inconnus et ces hypocrites de la haute bourgeoisie. Sa mère adorer s'était éteinte d'une mort suspecte et tous semblaient l'ignorer, continuant de boire et à discuter entre eux sans se poser de questions.




Des larmes coulaient sur son visage, actuellement, elle était seule au monde dans cette foule de gens beaucoup trop grand pour elle. Qui se soucierait d'une gamine de quatorze ans ? Elle renifla un bon coup et essuya l'une de ses larmes avec le revers de son poignet, levant la tête en direction de son frère qui se trouvait lui aussi à l'écart, mais à l'écart de tous simplement comme un spectateur de la cérémonie. Fargus, le noble de la cours, riait et buvait avec certains de ses invités et avait donné l'ordre à des gardes du palais de surveiller béhémos et rester prêt de lui pour qu'il ne vienne pas importuner les invités ainsi que la cérémonie funèbre. Émilia s'approcha du cercueil de sa mère en gravissant les deux seules marches qui la séparait de la petite caisse en bois d'où sa mère était allongé dans le silence. Une boulle d'émotion explosa cher la jeune fille qui la fille éclater en sanglot sur le coté du cercueil alors qu'elle était toujours seule. Elle n'y voyait pas Zana, sa seule sœur de cœur qu'elle s'était fait depuis la mort de ses frères et sœurs avant Elekia. Ses autres cousines et son cousin n'y était pas non plus, Fargus s'en était bien assuré pour pouvoir faire cette cérémonie sans encombre et d'exposer le visage de sa mère morte au yeux de tous. Béhémos et Émilia devrait vivre leur deuil seul et pratiquement en silence alors qu'ils étaient maintenant tout deux sur la tutelle de leur père Fargus.



Elle fermait les yeux fermement essayant de retenir ses larmes et se montrer forte, mais l'émotion était ingérable. Elle étira la main pour attraper celle à sa mère délicatement pour chercher un peu de réconfort et ouvrit finalement les yeux pour regarder le visage de la défunte. De son autre main, elle flatta le dessus de celle qu'elle retenait de sa mère, reniflant un bon coup en essayant de se ressaisir. Elle ne comprenait pas pourquoi elle était morte, elle était en parfaite santé, aucun problème physique, Émilia ressentait quelque chose de pas net mais l'émotion lui empêchait d'avoir une réflexion lucide.

- Je....SNIFF... Je t'ai....t'aime maman... SNIFF..

Elle releva une fois de plus les yeux en direction de son frère qui était à l'écart et elle cherchait aussi son réconfort alors qu'ils ne pouvaient avoir de proximité physique entre les deux dans la situation présente, aucun câlin n'était permis et Fargus s'en était assurer. Il était beaucoup plus sévère et insistant depuis la mort d'Elekia, leur vie serait une misérable enfer pour les prochains jours voir semaines à venir. Valait mieux prendre le temps de tout sortir aujourd'hui l'émotion qu'elle avait à sortir tandis que Fargus ne leur portaient pas trop attention à ce moment. Elle déposa la main de sa mère à sa place puis se croisa les mains devant elle, continuant de déverser ses larmes. Son armure noir brodé d'or était assortit à l'occasion, sa petite cape de soie vaguait de temps à autre derrière elle dans les courants d'airs, suivant les mouvements de rotation ou de déplacement qu'elle effectuait. Elle se tournait maintenant délicatement pour se mettre dos au cercueil et regardait l'assemblé devant elle qui eux ne lui portait aucune attention comme si elle n'existait pas. Personne ne venait pleurer sa mère ou presque tandis que la majorité des invités n'étaient que des partisans achetable de son père. Plus elle les voyaient boire, rire et s'amuser dans les discussions, se remémorant d'ancien souvenir qui n'avait aucun lien avec Elekia, plus Émilia débordait de rage intérieur et tranquillement sa tristesse et sa détresse émotionnelle se changeait en rage et en une colère immense n'ayant qu'une seule envie, de tous leur trancher la tête pour venger la mort de sa mère, mais à son âge... ses options étaient bien limité !!

[Béhémos Zerta]

Il était monstrueux d'écarté le fils d'une mère à son enterrement, il avait bien beau envoyé des regards à sa soeur, il n'était que le batard de service, la monstruosité que son père tout puissant ou presque avait isolé avec mépris et peu de considération. Il aurait bien beau crier, il serait battu plus tard dans la soirée donc il se tut, regardant au loin sa soeur impuissante et dans tous ces émotions. Le petit batard n'avait pas le droit d'approché la mère de Emilia Zerta, il était le batard, le Derta, un petit mot bien choisi comme nom de famille pour montrer à tous, la disgrâce de sa naissance et de son rang. Il détestait son père, son foutu père et détestait sa mère qui l'avait vendu pour un peu d'argent à se monstre mégalomane. Il avait trouvé réconfort malgré tout qu'il avait isolé dans une pièce comme un moins que rien et qu'il n'avait pas eu le droit aux festins des nobles. Son réconfort fut une femme qui aurait dû le détesté puisqu'il était le fruit d'une aventure, il n'était pas son fils biologique, mais Elekia avait été bien claire, il était un fils de coeur et rien de tout cela était de sa faute dû pourquoi elle le dorlotait lorsque Fargus avait le dos tourné. Il avait souvent des préoccupations, il graissait la patte de noble depuis bien des années et il était rendu un fournisseur d'arme pour l'empereur de Thunda. Oui, l'empereur l'aimait tellement que si sa famille sombrait dans la mort, il serait probablement dans ces bonnes graces pour vivre dans le palais royal, Fargus lui, avait son petit palais de noble moins gigantesque que celui de l'empereur ThunderKing... Béhémos pensait à tout cela, voulant crier au meurtre et se retint. Il revenait à lui peu à peu en esprit et se promettait de tout posséder un jour. De tuer son père un jour. Tout ça était trop étrange... Il avait entendu des paroles, des échanges entre des serviteurs, puisqu'il était logé dans le même secteur du palais de son foutu père. Il avait aussi était curieux, il avait assisté à des échanges entre les employés et Sir Zalas... Son mentor...

- ...

Il regardait le ciel un moment. Tout était si sombre, si sombre comme le futur et son destin entre les mains de son père.

*Pourquoi n'ai-je pas le droit de tenir la main de mère une dernière fois... pourquoi!? POURQUOI!?*

Ces cheveux blonds collés dans son visage cachait ces larmes et il posa la question à un des gardes.

- Pourquoi... je ne peux pas tenir la main de ma mère...

Il reçu immédiatement un coup de genou dans le ventre et tomba au sol comme un chien. Il était à l'écart et les gens se souciaient peu de lui. Il passait donc inaperçu. Un de ces gardes lui répondit en chuchottant:

- Fermes-là batard de merde! Ce n'est pas ta mère, ta mère est une foutu pute et tu es le déchet qui a sortie de son entre jambe, alors fermes ta gueule ou on te bats dans la forêt!! Petit con!

Béhémos eut droit à un coup de pied et l'autre garde le releva en silence. Il dû hocher la tête et faire le silence.
Les passants, invités partaient peu à peu.

*Maman...*

[Emilia Zerta]

Son cœur battait tristement dans sa poitrine. Parfois même, son corps sautait des respires alors que cette boulle émotionnelle lui pesait terriblement fort dans l'abdomen, ne sachant que trop comment enlever cette pression qu'elle avait en elle. La petite Émilia avait toujours les mains croisées devant elle , jouant avec ses doigts nerveusement alors qu'elle ne savait plus comment réagir et cacher ses larmes au yeux de tous même si elle aussi, semblait être ignoré complètement. Sa vision était devenue trouble à cause de l'accumulation de larme sur ses globes oculaires, chaque clignement de paupière obligeait une larme à se détacher de sa rétine et couler sur son visage. La petite fille de quatorze ans faisait vraiment tout pour rester forte ou dût moins donner l'impression de l'être. Un jour elle serait appelée à être commandante, c'était l'un de ses souhaits le plus cher d'avoir un rang élever dans une hiérarchie royale et faire plaisir à sa mère. Être aussi forte qu'elle ! Une commandante se doit d'être forte, pragmatique, impitoyable et surtout d'imposer le respect! Si elle voulait avoir ses chances un jour et se faire remarquer, elle devait faire taire cette peine le plus rapidement possible. Elle se devait de rendre sa mère fière même depuis l'au-delà !

Tranquillement, les invités étaient appelés à suivre son père Fargus un peu plus loin, déplaçant la cérémonie vers un autre endroit qu'elle ignorait. Fargus ne lui avait rien dit, à son frère non plus d'ailleurs. Elle tourna la tête vers lui pour s'accrocher à son regard question d'obtenir un peu de réconfort et il semblait tenir difficilement debout, toujours accompagné de ces deux gardes aux ordres de Fargus. Béhémos s'était probablement fait battre une seconde fois à l'insu de tous, Émilia le ressentait simplement qu'à le regardant. Elle était tellement désolé pour lui mais ne pouvait rien faire dans l'immédiat alors qu'ils étaient tout deux pris dans un engrenage beaucoup trop gros pour eux. La mort d'Elekia ne ferait qu'aggraver les choses encore plus. À ce moment, elle se répétait dans sa tête, qu'un jour, un jour elle les vengeraient tout les deux. Elle hurlait ses mots par son regard en fixant les yeux de son frère qui était retenue à l'écart, il savait pertinemment qu'elle le soutenait à cent pour cent. Émilia décrocha son regard triste et continua de regarder les invités s'éloigner du jardins, la laissant complètement seule au coté du cercueil de sa mère et béhémos qui était un peu plus loin.




Émilia baissa la tête en fermant les yeux et se mit une seconde fois à pleurer. Pleurer tellement dans l'impuissance que ses épaules effectuaient des mouvements de vas et viens de haut en bas. Elle poussa des petits son de tristesse qui n'étaient entendu par personne tandis qu'elle était laissé seule au monde au coté de sa mère morte, allongé immobile dans le cercueil en bois derrière elle. Cette fois-ci elle était inarrêtable, l'émotion beaucoup trop grande pour être gérer par une si petite fille de son âge. Elle avait des images de sa mère dans sa tête, des moments de bonheurs passés, sa fine cuisine exécuté avec brios accompagné de l'aide de son frère qui avait aussi le sourire aux lèvres en roulant des sushis à la perfection. Plus jamais elle ne reverrait le sourire de sa mère et c'est ce qui la rendait de plus en plus triste...

[Warlock Sandess]

Les invités de la haute bourgeoisie suivaient Fargus à la trace comme un pelletons de canard suivant leur mère, s'éloignant tous du jardins un après l'autre pour libérer la place. Warlock était discret et légèrement à l'écart, les bras croisés, observant le tout sans n'interagir avec personne. Son regard contrarier se portait sur les deux gardes qui avaient battue ce gamin devant ses yeux à l'insu de tous et qui faisaient mine de rien. L'énergie spirituelle de Warlock devenait d'un noir inquiétant, flambant au dessus de ses épaules, mais il prenait tout de même la décision de ne pas réagir, ce n'était pas le moment ni l'endroit. Il finit par décroiser les bras et s'avancer en direction de cette petite fille qui pleurait la mort de sa mère devant lui et qui était seul au monde, déconnecter de la réalité alors qu'elle était dans un chagrin sans fond.

Son ombrage fini par envahir son espace tandis qu'il se présenta devant elle tel un énorme nuage camouflant la lumière du jour. Sans plus attendre, il leva le pied et vint le déposer sur la première marche le menant à l'exposition du cercueil. Dès qu'il posa le pied, la planche de bois craqua sous la pression de son poids énorme et imposant. Warlock s'élevait d'une marche et posa ensuite son deuxième pieds sur la marche au dessus. Il s'arrêta alors dans sa progression face à Émilia qui se trouvait entre le cercueil et lui. Il leva la main et attrapa le menton de la petite à l'aide de son index et de son pouce et lui releva la tête pour qu'il puisse la regarder dans les yeux même si à ce moment, la fille d'Elekia les avaient fermer. Il savait qu'en lui parlant, elle les ouvriraient.

- Soit forte petite.. Prend cette peine et utilise la!

Il lui lâcha donc le menton et monta la dernière marche pour se retrouver face au cercueil et au coté d'émilia. Il prit une bonne inspiration de colère, mais n'avait aucune preuve ou aucun argument pour soutenir son émotion. Personne ne savait ce qui s'était produit avec Elekia. Il tourna la tête en direction de Behemos et le regarda lui aussi à son tour dans les yeux. Il connaissait très bien les deux enfants d'Elekia mais eux ne le connaissait très peu. Son regard qui lui lançait était tout de même remplit de compassion et réussissait à démontrer par ce simple regard que malgré la distance du moment, il était avec eux à cent pour cent. Quelques secondes plus tard Warlock retourna son regard vers Elekia pour regarder son visage question de s'en faire un image mental et de se l'imprégner pour le restant de ses jours.

- Ta mère était comme une fille pour moi. Je l'es recueillis très jeune à Sandess. Une forte combattante. La plus forte et la plus caractérielle que j'ai jamais connu.

Il fit un petit sourire en coin en tournant la tête vers Émilia, il essayait de détendre l'atmosphère et de lui changer les idées. Peut-être qu'elle le savait, mais simplement le fais d'entendre sa voix et de lui démontrer que quelqu'un voulait lui faire la conversation pourrait apaiser cette peine immense qui s'extériorisait.

- Tu me fais penser à elle toute petite...Là maintenant tu pleures, mais je sais que tu caches le caractère de ta mère hehe..

Il prit une petite pause, détournant une seconde fois le regard vers la mère d'Émilia.

- Ta mère m'a fait promettre de m'occuper de toi et de Behemos si jamais il lui arrivait quelque chose. Je tiendrai cette promesse.

En disant ces mots, Il posa la main sur l'épaule d'émilia par compassion, puis se tourna face à elle.

- Un jour tu auras ta vengeance, peut importe ce qui est arrivé. Soit patiente. Ce jour viendra.

Il enleva sa main, puis redescendit les petites marches et s'éloigna.

[Béhémos Zerta]

Béhémos Derta se tenait là, les épaules légèrement voûtées, le regard fixé sur le sol. Ses cheveux blonds mi-longs tombaient en mèches désordonnées autour de son visage, accentuant l'expression de lutte intérieure qui se lisait sur ses traits et du mépris. Il mordillait sa lèvre inférieure, une tentative désespérée de contenir l'émotion qui menaçait d'un débordement. Même le contact visuel de sa sœur ne suffisait pas. Il avait perdu sa mère chérie.
Ses mains, crispées, jouaient nerveusement avec une mèche de cheveux, tandis qu'il inspirait profondément, il avait toujours du mal à cause de ces enfoirés, il était un bâtard, une sous merde après tout, il avait l'habitude ou presque et se faisait battre par moment. Béhémos inspirant comme pour rassembler le courage nécessaire à affronter l'instant, il tenta d'établir un contrat visuel avec sa sœur mais s'en détournait en la voyant dans tout ces états et sentant qu'il devait rester fort. Fort pourquoi? Pour qui? Comment allait-il survivre à cet enfer sans sa maman?

*Elekia....Maman...*

Chaque mouvement, redressement ou agitation de ces bras ou de son corps témoignait d'une tension palpable, comme s'il portait un poids invisible et un fardeau énorme. Ses yeux, bien que brillants, restaient secs, trahissant une bataille silencieuse qu'il menait contre ses propres sentiments et son esprit. Les gardes partaient tranquillement, laissant le batard seul puisque la plus part étaient déjà partis. Il se fichait ensuite de ce que le faux noble ferait puisqu'il ne pouvait pas faire de scène sans publique. Béhémos se déplaçait avec une certaine hésitation, comme s'il craignait que le moindre geste, le moindre bruit, ne le trahisse et que quelqu'un le ramène à sa chambre. L'air autour de lui semblait lourd, empli d'une mélancolie qu'il cherchait à chasser, mais qui persistait, insidieuse et il tentait de comprendre. Il était toujours sur le choque tout comme sa sœur.

*Je suis pathétique... Je ne peux rien faire... Niark niark!..*

Il souriait nerveusement pour ne pas pleurer.

*El...le..k..kia..*

Il avait l'air d'un jeune homme perdu dans ses pensées, en quête de réconfort, mais déterminé à ne pas céder à la vulnérabilité et qui allait s'en occuper de toute façon? Son visage, bien que marqué par une ombre de tristesse, conservait une lueur d'espoir, cachée derrière le masque stoïque qu'il s'efforçait de maintenir et se masque tomba rapidement. Il remarqua un homme roux repartir et il alla aux côtés de sa sœur. Il n'osa pas regardé sa mère.

[Emilia Zerta]

Tout les muscles de son corps s'étaient pratiquement relâcher, n'ayant plus aucune force, écraser sous le poids de l'émotion. Seul ses jambes la maintenaient encore debout alors qu'elle continuait de pleurer la tête toujours pencher et les yeux fermer. Elle en avait même oublier son frère qui était maintenue en retrait et qui l'observait probablement encore tout en étant impuissant. Les larmes lui coulaient le long de son visage de chaque cotés de ses joues et se retrouvaient sur un même point sous son menton pour former une énorme goutte qui se détachait pour tomber par terre sous son visage. La noirceur s'emparait de son esprit, la luminosité extérieur qu'elle percevait d'au travers ses paupières s'estompaient, elle ressentait que les ténèbres l'envahissaient comme un mauvais film d'horreur où les méchants attrapaient toujours les petites filles vulnérable. Elle prit une bonne inspiration pour rattraper le rythme de sa respiration qu'elle avait perdu en pleurant, puis elle sentit dès lors quelque chose lui toucher le menton, forçant l'élévation de sa tête vers le haut. Sa y était, le vilain de son film d'horreur l'avait attraper ! La petite Émilia fini par ouvrir les yeux et les poser sur son assaillant, mais à sa grande surprise, ce n'était pas un monstre qu'elle avait devant elle mais un homme, un géant ! Un géant aux cheveux orangés avec une petite barbe blanche et des mains ressemblant à la grosseur de celle d'un mammouth adulte! Émilia était beaucoup trop triste et prise dans ses émotions pour soient crier de terreur ou simplement se laisser bouffer en toute vulnérabilité, mais l'inconnu aussi la regardait directement dans les yeux, se connectant à sa peine.

Il fini par lui parler, l'encourager dans sa tristesse ce qui eut pour effet de briser cette barrière émotionnelle qui la gardait captive dans son était d'esprit. Elle reprit une inspiration tout en reniflant sa peine d'un bon coup de narine et le laissa s'approcher de sa mère tandis qu'il gravissait la dernière marche le menant à elle. Émilia se recula d'un simple pas pour le laisser passer, faisant de la place pour sa forte corpulence, elle le regardait d'un regard analytique alors qu'elle avait toujours la tête tourner vers lui. Il avait de fortes épaules presque carré, un torse immense gonflé comme un ballon et avait l'accoutrement d'un guerrier former pour la guerre et la destruction. En l'espace d'un instant, elle aurait voulut être comme lui, un guerrier sans émotion à l'allure inébranlable et impitoyable. Ce géant qu'elle avait devant elle n'avait pas l'air déstabilisé du tout! L'homme qu'elle avait devant elle tourna la tête pour regarder son frère mais elle, continuait de l'observer comme une bête de foire, continuant d'analyser chacun de ses attribues. Elle se souvint brièvement que sa mère leur avaient déjà parler d'un amis éloigné, puissant, qu'elle aurait aimer qu'elle et behemos rencontre un jour. Serait-il possible que ce soit lui ?

L'homme retourna sa tête vers sa mère et se mit une fois de plus à lui parler, elle qui n'avait pas ouvert la bouche une seule fois depuis son arriver. De toute manière elle pourrait lui dire quoi ? Hm, ravis monsieur le géant de ne pas m'avoir manger ? L'homme aux cheveux orangés envoyait des compliment à sa mère, disant que c'était la meilleure combattante qu'il eut connu. Un sentiment de bien être l'envahie soudainement. C'était bien l'homme qu'Elekia leur avait parler à son frère et elle. Émilia essuya rapidement ses dernières larmes du revers de son poignet, prenant le temps de se délecter de chacune des paroles que lui disait le mammouth, des paroles qui faisaient un grand bien à son âme. Leur regards se croisèrent de nouveau lorsque celui-ci tourna la tête en sa direction, continuant de s'adresser à elle mais cette fois-ci de manière beaucoup plus direct. Il lui avait fais un petit sourire et mentionnant qu'elle avait probablement le même caractère que sa mère, elle sourit à son tour tandis que ses petites pommettes devinrent rouge comme une pomme fraîchement cueillit! Elle était toujours triste, mais le son de la voix de l'homme l'apaisait et la rendait maintenant confortable. Il décrocha son regard et le tournait une seconde fois sur sa mère allongée dans le cercueil et l'entraîna avec lui alors qu'elle aussi détourna le regard vers Elekia.

Cette fois-ci, il annonça son parrainage de manière formelle sans leur demander leur avis comme s'il exécutait les dernières volontés de sa mère. Émilia en avait la certitude maintenant, c'était bien l'homme dont elle leur avaient parler. Immédiatement Émilia pensait à l'entraînement et aux combats pour devenir aussi forte que lui et pour un jour combattre tout ses ennemis et venger sa mère. Elle sentit la main de l'homme se poser sur elle et Émilia pivota sur le coté en même temps que lui alors qu'il voulut une fois de plus lui dire quelque chose de plus sérieux. Elle ne disait pas un mot, ses yeux redevinrent humides mais sans cette fois-ci fondre en larme, elle se laissait plutôt émouvoir par les paroles d'encouragement de l'homme qui lui redonnait espoir l'espace d'un instant. Rapidement sans lui dire aurevoir, il descendit les petites marches du podium d'exposition du cercueil et s'éloigna finalement. Émilia le regardait partir, la tête remplit de questions et de réflexions, mais à partir de maintenant son seul désir était de devenir aussi forte émotionnellement et physiquement que cette homme . Son frère arrivait à la suite du départ de l'homme et venait la rejoindre à ses cotés, Émilia était tellement éblouit par le charisme et la prestance de cet homme dont elle ne connaissait le nom qu'elle ne daignait même pas regarder son frère.

Puis , après quelques seconde, Émilia attrapa le bras de Behemos sans l'avertir et le tira vers elle en descendant les marches. Elle se mettait à courir rapidement, entraînant son frère avec elle en direction de la forêt dans leur petit lieux secret qu'ils avaient découvert un peu plus jeunes.
(À noté que je déplaces behemos mais tout es déjà planifié avec lui)

- Allez viens, suis moi petit frère, il faut que je te parles tout de suite !!

Ils coururent un instant dans les bois dans de petits sentiers secrets et lorsqu'ils furent arriver à destination, Émilia attrapa Behemos par les deux épaules et le positionna à un endroit précis.

- Toi tu vas êtres ici d'accord ? Ne bouge pas !

Elle se retourna rapidement, s'éloigna partiellement et attrapa deux bâtons qui étaient sur le sol. Elle se tourna, en lança un à son frère pour qu'il l'attrapa et se positionna ensuite avec son bâton à son tour.

- Il faut s'entraîner ! Il faut devenir fort ! Il faut devenir aussi dur et costaux que celui qu'on avait tout à l'heure d'accord ???

Émilia avait une grande peine intérieur mais elle venait de trouver son placebo. L'ultime solution pour camoufler ses émotions et devenir une combattante pragmatique et impitoyable !!!

[Béhémos Zerta]

*Emilia...*

Il n'osait toujours pas regardé sa mère. Dire qu'il avait officiellement le droit de voir sa mère et qu'il ne pouvait pas en profiter. Le temps était indéterminable et la douleur était réelle. Il ne reconnaissait pas Émilia qui avait changé d'humeur et l'attrapait par le bras sans l'avertir comme un ravisseur, mais néanmoins, il de pouvait pas toucher le cadavre de sa mère et il devait changer d'air au plus vite. Descendant les marches, il eut un haut le coeur et tenta néanmoins de suivre sa demi-sœur. Il se rendait dans la forêt, l'air était pure et particulière.

- Allez viens, suis moi petit frère, il faut que je te parles tout de suite !!

Ensuite rendu sur place, sa soeur Émilia Zerta l'attrapait par les épaules et le positionna à un endroit.

- Toi tu vas êtres ici d'accord ? Ne bouge pas !

Incrédule, Béhémos avait une boule dans son œsophage et son ventre. Il ne comprenait pas pour le moment.

Elle allait plus loin et attrapait deux bâtons qui étaient jonchés sur le sol. En lançant un à son frère pour qu'il l'attrapa, celui-ci refusa d'attraper le bâton.

- Il faut s'entraîner ! Il faut devenir fort ! Il faut devenir aussi dur et costaux que celui qu'on avait tout à l'heure d'accord ???

Émilia avait-elle plus de tristesse? En cet instant Béhémos ne pouvait pas, il avait tous ces émotions qui lui donnait le tournis.
Il avait de la peine, mais aussi de la colère et sentit son mal grossir. Malgré tout, il pu dire un mot, un seul pour le moment et un seul significatif.
Il ne pouvait pas en cet instant. Il ne pouvait pas.

- Non!

Béhémos Zerta se tenait là, les cheveux blonds mi-longs flottant doucement au gré du vent, il plongeait un moment son regard dans celui de sa douce demi-soeur et soupira pour ne pas pleurer. Ses yeux, d'un bleu profond, trahissaient une tristesse inexprimable alors qu'il contemplait sa demi-sœur. Emilia avec ses cheveux blonds éclatants et son sourire innocent, évoquait tant de souvenirs de leur enfance partagée. Elle était toute mignonne, comme leur mère, mais Béhémos ne pouvait s'empêcher de ressentir un vide immense en la regardant. C'était beau qu'elle veule se retrousser les manches, mais Béhémos n'en était pas là encore et Emi devait vivre sa peine.
Il pu répéter.

- Non... NON! Noon! Que Sir Zalas m'a dit chaque chose en son temps! Il y un moment pour pleurer, pour rire et pour s'entrainer... Je ne suis pas prêt emi... Pas prêt...

Il détournait souvent son regard vers la forêt qui s'étendait devant eux, un mélange de verdure souvent sombre et parfois clairsemée. Les arbres, avec leurs feuilles bruissantes, semblaient murmurer des souvenirs qu'il préférait oublier, des souvenirs d'entraînement avec son maître Sir Zalas et des moments où sa mère adoptive décidait de fausser compagnie à son mari pour aller l'observer. Chaque rayon de soleil qui filtrait à travers les branches lui rappelait la chaleur de sa belle maman, celle qui les avait élevés avec tendresse lorsqu'elle n'était pas contrainte à voir Béhémos être amener à ces cartiers ou sa cellule comme un chien. La peine qu'il ressentait à sa perte était palpable, comme une ombre qui planait au-dessus de lui et une douceur qui s'évanouissait de seconde en seconde.

- El..Ekia... Ne voudrait pas cela... Mam...

À chaque regard qu'il posait sur Emilia, il revivait des moments de joie, mais aussi cette douleur sourde qui ne le quittait jamais et cette pesanteur dans son ventre. Il aurait voulu la protéger, préserver cette innocence qui brillait en elle, mais le poids de l'absence de leur mère adoptive pesait lourdement sur ses épaules. Béhémos se perdait dans ses pensées, cherchant des réponses dans la verdure qui l'entourait, espérant y trouver un semblant de réconfort et de retrouver son esprit pour lui promettre de la protéger...

- Je suis désolé... Je me sens pas fort présentement... mais...

Le bâtard baissait la tête.

- Je ne peux pas faire cela toute suite... Nous devons parler de ce qui doit être dit... Tu as le droit de me dire que tu me détestes...

Il leva les yeux et posa son regard dans le sien.

[Emilia Zerta]

Elle planta vigoureusement la pointe de son pied droit dans le sol pour se donner une bien meilleure traction lors de son prochain élan puis avec son second, elle égraina la terre à plusieurs reprises en balançant son talon gauche de gauche à droite comme si elle voulait creuser dans le sol pour bien s'encrer. La petite Émilia était déterminer, un regard pratiquement menaçant si elle n'avait pas cette touche de tristesse qu'elle essayait de contenir dans ses yeux. Sa poigne se resserrait fortement sur le bâton, prête à en découdre avec son frère alors qu'elle était activement en position et bien ancrer sur le sol. Elle posa enfin le regard sur lui mais elle vit qu'il n'avait toujours pas ramassé le bâton qui traînait toujours à ses pieds.

- NON !

Non, était la seule réponse ou réaction qu'elle reçut en cet instant. Dès lors, cette boulle de tristesse cogna dur dans son abdomen. Elle prit un respire, ravala sa salive pour terrer sa peine une seconde fois et renchérit sur les paroles de son frère dans l'immédiat.

- OUI ! Il faut...... il faut s'entraîner....Tout... tout de suite, alors ramasse ton bâton !!!

La jeune Thunienne avait peine à placer deux mots un à la suite de l'autre sans se battre avec cet émotion qui était perceptible dans sa voix. Son frère lui répondait une seconde fois, lui aussi tout aussi émotif sinon plus que sa propre sœur. En fais, Béhémos lui de son coté ne semblait pas vouloir faire obstacle à ce ressentiment qui le rongeait de l'intérieur. Plus il parlait, plus Émilia abaissa son bâton sans s'en rendre compte, laissant elle aussi l'émotion remonter dans son esprit sans qu'elle s'en aperçoive, étant presque aux bords des larmes pour un seconde fois. Lorsqu'il évoqua le nom de leur mère dans une coupure d'émotion, immédiatement sa sœur ferma les yeux fermement pour retenir toute cette humidité accumulé dans son regard et s'obliger à ne pas verser une seule larme par mégarde. Elle combattait intérieurement et de toute ses forces. Les sons des paroles de son frère trouvaient tout de même chemin jusqu'à ses oreilles. Elle ne voulait pas en parler, elle ne voulait plus y penser, sa mère était morte et il n'y avait absolument rien qu'ils pouvaient y faire. Ses lèvres tremblaient sous la pression, elle pencha la tête et continuait de retenir ses paupières solidement fermer l'une sur l'autre. Elle n'avait pas la force de parler et de lui répondre, toute son énergie était utilisé à combattre cette foutu tristesse qui essayait d'exploser une seconde fois vers l'extérieur.


D'une faiblesse au poignet, elle laissa le petit bâton tomber sur le sol à ses pieds, comme Béhémos. Elle prit quelques respirations rapides puis au finale, la tristesse eut une fois de plus raison d'elle. Ses larmes coulèrent sur son visage, débordant par ses paupières refermés puis sans réfléchir elle ouvrit les bras et fonça vers Béhémos à toute vitesse à l'aveuglette sachant qu'il l'attraperait au passage. Tout juste avant qu'elle ne l'atteigne, elle se laissa tomber à genou au sol, l'entraînant avec elle dans sa chute alors qu'elle n'avait plus la force de rester debout et ses bras l'enlacèrent autour du coup d'une forte pression. Elle éclata en sanglot dans les bras de Béhémos qui était maintenant à genou par terre face à elle alors qu'elle l'avait obliger à s'abaisser par son poids et la pression.

- Pourquoi ??? *Sniiif* Pourquoi elle est morte hen ??? * Snifff* Qu'est-ce qu'on va devenir nous ???